Entraînement | Déplacement latéral des roues |
Echauffement | Les virages sur la roue avant |
Art de l'équilibre | Exercices pratiques |
Les virages | Blip |
Les obstacles | Splatter |
Il va sans dire qu'un entraînement intensif
améliorera vos capacités. L'entraînement est un bon moyen
de réviser et d'affiner les techniques de base.
Les novices pourront toujours commencer par des zones simples - ne sautez pas
directement sur les plus
difficiles! Progresser du facile vers le difficile est une technique d'apprentissage
universelle :
vous construisez votre confiance en vous, vous persévérez et vous
vous améliorez.
Cependant, pour les plus compétents, il peut être bénéfique
de suivre une méthode inverse : choisissez
une zone qui vous parait infranchissable. Etudiez la, et essayez de la franchir.
Si elle est réellement
impossible, choisissez un passage un peu plus facile jusqu'à ce que vous
réussissiez.
Il est très important que vous compreniez votre échec initial,
et pourquoi vous avez finalement réussi.
Cette méthode vous apprendra vos limites et vous permettra d'améliorer
votre technique.
Les partenaires entraînement :
Essayez d'éviter de pratiquer seul, particulièrement
si vous êtes débutant, les novices chutent beaucoup
et vous pouvez parfois être coincé sous la moto ou trop blessé
pour appeler de l'aide.
Si vous devez pratiquer seul, évitez les franchissements dangereux et
travaillez les bases.
Vous trouverez un bénéfice à pratiquer avec vos amis, et
vous verrez qu'un esprit de compétition,
même entre camarades, vous fera progresser.
Si vous êtes un nouveau venu, vous apprendrez beaucoup en pratiquant avec
des pilotes expérimentés.
N'ayez pas peur de poser des questions à des experts, ils seront trop
heureux de vous assister et de
vous offrir leurs conseils.
L'erreur à éviter :
Ne vous entraînez pas seulement aux techniques que vous aimez ou que vous
maîtrisez parfaitement,
améliorez vos points faibles. Choisissez une technique que vous ne maîtrisez
pas, par exemple tourner
sur une butte, matérialisez une zone contenant ce type d'obstacle et
entraînez-vous. Les traceurs ne
sont pas là pour faire des zones à vos mesures !
En pratiquant ce qui vous semble difficile ou ce qui vous fait perdre des points,
les zones vous paraîtront
de moins en moins impressionnantes.
Un échauffement correct est essentiel
pour préparer votre corps à l'exercice physique.
Effectuez quelques étirements, pilotez lentement, réalisez quelques
virages et un ou deux wheelings.
Détendez vous et attaquez les zones!
Pourquoi vous échauffer?
Un léger échauffement doit toujours précéder une
activité physique vigoureuse. Cela peut vous aider
à prévenir des blessures ou tout au moins à les minimiser
en :
- Augmentant graduellement la fréquence cardiaque et le souffle.
- Augmentant la température musculaire.
- Assouplissant les articulations.
- Vous préparant mentalement à l'exercice.
Pourquoi ralentir graduellement l'activité ?
Une activité douce doit faire suite à
un effort vigoureux. Cela préviendra :
- Les vertiges et malaises dus à un arrêt brutal.
- Les crampes musculaires survenant les jours suivants.
Un bon ralentissement peut consister en un exercice calme d'intensité
dégressive et un étirement
des muscles spécifiquement utilisés.
Le Stretching, pourquoi ?
Prévient les blessures musculaires, notamment les entorses et foulures.
Réduit la tension musculaire et aide à la relaxation .
Comment ?
Aller jusqu'au point ou vous sentez la resistance
(vous ne devez pas ressentir de douleur)
Maintenez de 8 à 15 secondes, relâchez et répétez.
Respirez normalement. Ne pas étirer au-delà de la limite.
Pensez à votre moto comme à une
plate-forme sur laquelle vous êtes debout. Ne vous préoccupez pas
de la position de la moto ( même si elle penche ) mais conservez votre
corps centré et dressé.
Recherchez le compromis entre la pression sur le guidon, le poids sur les cale-pieds
et la position du
corps pour parfaire un excellent équilibre.
Comment tenir la moto en équilibre :
- Ne serrez pas vos jambes sur le cadre ou le réservoir. Cela rend plus
difficile la correction de l'équilibre.
Laissez de l'espace pour bouger la moto entre vos jambes.
- Tournez le guidon en butée.
- Bloquez simultanément les freins.
- Une vitesse doit être engagée et l'embrayage en début
de collage.
- Soyez relaxé. La tension rend l'exercice plus difficile.
- Utilisez la pression sur le guidon, la variation de poids sur les cale-pieds
et les mouvements du corps
pour corriger tout déséquilibre.
La pression sur le guidon :
Essayez de rester en équilibre, les deux pieds sur les repose-pieds,
levez votre pied gauche,
immédiatement vous sentez que la masse de la machine est transférée
vers la droite.
Que faites-vous instinctivement pour contrebalancer ce transfert de masse?
Vous poussez sur le coté gauche du guidon.
Essayez et vous verrez! Vous avez appliqué le principe de la pression
sur le guidon.
La variation de poids sur les repose-pieds :
Maintenant essayez l'inverse de ce qui est décrit ci dessus, équilibrez
la moto et lâchez e guidon de
la main gauche. Vous sentez la masse de la moto se déplacer vers la droite
et vous appuyez instinctivement
de votre poids sur le repose-pied droit.
Pratiquer l'équilibre :
La beauté et l'intérêt de l'équilibre est qu'il peut
être pratiqué partout et à tout moment, même de nuit
dans un abri. Pour obtenir l'équilibre, levez-vous sur la moto, le guidon
en butée droite ou gauche et utilisez
la pression sur le guidon ou les repose-pieds pour corriger le déséquilibre.
Souvenez-vous: RELAX !
Après plusieurs entraînements vous serez capable de rester durant
de longue période sans perdre l'équilibre.
Ne vous découragez pas si vous n'obtenez pas l'équilibre immédiatement,
l'art de l'équilibre nécessite beaucoup
de temps et persévérance.
Vous améliorerez énormément votre équilibre en pratiquant
quelques minutes chaque jours.
Le virage est un des éléments essentiels
en trial. Vous passez une grande partie du temps à effectuer des
virages sur toutes sortes de terrains. Les virages sont les franchissements
ou on récolte le plus de pénalités,
et on retirera un grand bénéfice de leur maîtrise.
- Rappelez-vous que la roue arrière passe à l'intérieur
de l'arc décrit par la roue avant, essayez d'apprendre
à juger la trajectoire de la roue arrière, et cherchez à
réaliser l'arc le plus régulier avec cette roue.
- Utilisez tout l'espace offert par la zone. Pourquoi rendre l'exercice encore
plus difficile que nécessaire ?
- Ne perdez pas de vue ce que vous aurez à négocier à la
sortie du virage.
- Penchez votre moto dans la courbe vers la jambe intérieure. Conservez
votre corps centré indépendamment
de la moto en permanence. L'angle d'inclinaison de la moto dépend du
rayon de courbure du virage.
- Pour stabiliser ou recouvrer votre équilibre, utilisez la pression
sur le guidon et le transfert de votre poids
sur le repose-pied. En poussant sur la poignée ou le cale-pied vous pouvez
modifier l'angle de la moto.
Pratiquez cette technique jusqu'à ce que vous soyez familiarisé
avec ses effets sur votre moto.
- Conservez les épaules parallèles au guidon.
Les virages serrés :
Utilisez le frein arrière et l'embrayage pour effectuer les virages serrés.
Effectuez un compromis entre le
patinage de l'embrayage et le frein. N'utilisez pas le frein avant si vous n'avez
pas absolument besoin, car son
action viendra compromettre votre équilibre. Vous devez être capable
de réaliser un virage très lent en butée
de guidon en utilisant le frein arrière et l'embrayage.
Une bonne technique d'apprentissage consiste à placer deux cailloux sur
le sol à une distance donnée et
effectuez une figure en "8" autour d'eux. Ensuite, rapprochez les
cailloux jusqu'à ce que vous négociez le
"8" en butée. Effectuez l'exercice d'abord sur le plat puis
ensuite sur une pente.
Il y a trois types principaux de franchissement d'un obstacle :
La technique de base en roulant sur l'obstacle.
Le franchissement en sautant sur l'obstacle.
Le franchissement en sautant avant l'obstacle.
Vous vous rendrez compte que la nature et taille
des obstacles que vous pourrez rencontrer dans les
zones est extrêmement variée, mais la technique pour les négocier
est la même. La traction disponible
et donc l'adhérence détermineront la méthode à employer
pour attaquer l'obstacle.
Comme mentionné plus haut, vous devrez maîtriser parfaitement l'usage
des freins, accélérateur et embrayage.
Vous devrez aussi développer votre maîtrise de " l'allégement
" qui sera expliquée plus loin.
Technique de base :
Elle est utilisée pour franchir les obstacles
basiques tels que talus ou marches positives.
( positives = sans surplomb ö /¯¯ et négatives = avec
surplomb ö \¯¯ )
- Vous devez toujours avoir le poids de votre corps centré au-dessus
de la moto.
- Vous avez besoin de tout votre élan avant d'attaquer l'obstacle, particulièrement
si l'adhérence est précaire.
- Dès que la roue avant franchit l'obstacle, vous devez couper les gaz
et utiliser l'élan affin de d'arriver
au sommet
- Dès que la roue arrière est sur l'arête supérieure
de l'obstacle, remettre les gaz en douceur et continuez
le reste de la zone.
Avant d'expérimenter les deux autres techniques, vous devez apprendre
le principe de "l'allégement "
ou " délestage ". Le délestage :
Au sens large du terme, le délestage est
l'action de sauter en hauteur dès que la roue arrière est près
ou heurte un obstacle. Quand vous êtes debout sur les cale-pieds, la plupart
de votre poids s'exerce s
ur eux et par l'intermédiaire du cadre, sur les suspensions et les roues
de la moto.
Le délestage consiste à soulager momentanément le poids,
de façon à ce que vous montiez sur l'obstacle
libéré de votre masse. Il existe plusieurs degrés de délestage,
mais en simplifiant vous pouvez délester
totalement ou délester en allégeant la pression.
Délestage total :
Le délestage total est utilisé
pour les " sauts de cabri " et les franchissements avec saut préalable.
- Comprimez la suspension arrière en fléchissant les genoux.
- Laissez le ressort se détendre violemment et sautez vers le haut ce
qui provoque un décollage de la
roue arrière du sol et de vos pieds des cale-pieds.
- Vous pouvez serrer le cadre avec vos genoux à la fin de la détente
pour gagner plus de hauteur de
décollage de la roue arrière.
Cette technique est adaptée pour le franchissement en sautant l'obstacle.
Par exemple si vous faites
face à un rondin glissant, vous pouvez le sauter de façon à
ce que la roue arrière ne dérape pas dessus.
Le délestage avec pression:
C'est la technique la plus commune, utilisé
pour le franchissement des marches et obstacles négatifs ou verticaux.
- Vous devez adopter le même principe que ci dessus, mais conserver vos
pieds sur les cale-pieds, en
appliquant une infime pression. Vous pouvez ainsi absorber une partie de l'énergie
due au choc avec
l'obstacle, tout en maintenant la traction sur la roue arrière.
- La quantité de pression est fonction de la force et du débattement
de la suspension arrière. Vous devez
tester pour juger selon les situations.
Le franchissement en sautant sur l'obstacle :
Cette technique est utilisée pour les
marches négatives, les blocs vifs, où la technique de base conduirait
à frapper l'arête de l'obstacle avec le sabot. Cet exercice est
aussi connu sous le nom du "double coup de gaz".
- Avec le premier coup de gaz, vous levez la roue avant et sautez sur la partie
supérieure de la marche
ou du tronc.
- En général, vous devez provoquer le décollage de la roue
avant à une distance égale à la hauteur
de l'obstacle. Par exemple pour un obstacle de 50 cm, lever la roue 50 cm avant
le pied de l'obstacle.
- Le second coup de gaz ou d'embrayage amènera la roue arrière
au contact et au-dessus de l'obstacle.
- Simultanément, pour les marches négatives ou les troncs, vous
devrez procéder à un délestage avec
pression affin de ne pas sentir le choc provoqué par le contact de la
roue arrière et de la base de l'obstacle.
Le franchissement en sautant avant l'obstacle :
Cette technique est utilisée pour les
grosses marches négatives ou les blocs imposants, devants
lesquels existe un "ascenseur " ( par exemple un petit bloc vous permettant
de sauter lors du choc )
- Vous avez besoin de toute la vitesse possible avant de taper l'ascenseur.
- Quand vous heurtez l'ascenseur, vous devez totalement délester la moto
et tirer le guidon en arrière
pour positionner la moto à la verticale. Dès que vous quittez
le sol, débrayez.
- La roue avant sera en dessous du sommet de l'obstacle, et l'arrière
dans la moitié supérieure
( en fonction de la taille de la marche)
- Quand la roue arrière va heurter l'obstacle, l'élan et le moment
d'inertie vont propulser la roue
avant au sommet.
- Dès que la roue avant a passé le sommet, relâchez lentement
l'embrayage, accélérez et
poursuivez la zone ! Facile non ?
La pratique des déplacements vous permettra
de tourner dans des espaces très réduits et de
négocier des virages impossibles de façon conventionnelle. Avant
d'essayer les déplacements, vous
devez maîtriser l'usage des gaz, freins et embrayage avec précision.
C'est à la base une coordination
de mouvements, et si vous avez des difficultés de coordination vous rencontrerez
des difficultés dans
cette pratique. De même si vos suspensions sont mal réglées,
vous aurez du mal à réussir cet exercice.
Quand vous pratiquez, n'utilisez les déplacements qu'à bon escient,
car ils sont physiquement exigeants
et provoquent facilement des déséquilibres et donc des pertes
de points.
Pour déplacer :
- Adoptez une position d'équilibre, moteur
tournant, vitesse engagée et embrayage tiré, les deux freins serrés.
- Le frein arrière doit être bloqué affin d'empêcher
la moto d'avancer ou de reculer.
- Vous êtes prêts pour la manœuvre. Soyez relax, la tension
rend l'exercice plus difficile.
Déplacer la roue avant :
Lever la roue
La moto étant en position verticale, le guidon droit et les deux freins
serrés:
- Poussez sur le guidon pour enfoncer le fourche
- Quand la suspension est comprimée et prête à se détendre,
tirez sur le guidon pour lever la roue avant
( N'oubliez pas de garder le frein arrière bloqué )
- Pendant que vous tirez le guidon, vous pouvez donner un coup de gaz en embrayant
au moment où la
suspension se détend, cela vous aidera à lever la roue avant du
sol
Déplacer la roue
La moto est un objet statique, elle ne bougera pas d'elle-même. Vous devez
déplacer votre corps d'abord
et amener la moto en dessous.
- Quand l'avant monte, positionnez votre corps à droite ou à gauche
selon le sens du déplacement, puis tirer
la moto sous votre corps en tirant latéralement le guidon dans le sens
souhaité
- Plus vous voulez un grand déplacement, plus la force doit être
importante. Si vous pratiquez un enchaînement
de déplacements, le rythme qui s'établit vous aidera. Vous devez
toujours commencer et terminer chaque
déplacement sur une position d'équilibre.
Déplacer la roue arrière :
A la base, la technique est identique pour déplacer
l'arrière. Vous devez dans ce cas avoir le frein avant bloqué,
mais le frein arrière doit être libre jusqu'à ce vous reposiez
la roue arrière. Le fait de bloquer l'arrière à la
repose vous permet si vous êtes déséquilibré d'enchaîner
une série de petits déplacements de l'avant pour
retrouver l'équilibre.
- Pliez les genoux, comprimez la suspension arrière, et détendez-vous
vers l'avant pour délester l'arrière.
- Dès que la suspension se détend, la roue arrière quitte
le sol.
- Positionnez votre corps à droite ou à gauche de la moto et ramenez
la sous vous. Pour déplacer l'avant,
vous pouviez tirer sur le guidon et appliquez la force nécessaire, mais
avec l'arrière, vous devez déplacer
la moto avec vos jambes. Pour vous aidez à lever plus haut, vous pouvez
bloquer vos orteils sous la pédale
de frein arrière.
N'oubliez pas :
Gardez vos freins serrés pendant les déplacements.
Roue avant : les deux freins en permanence
Roue arrière : frein avant seulement jusqu'à reposer, les deux
ensuite.
Pliez les genoux pendant la compression de la suspension, redressez pendant
la détente.
Déplacez votre corps d'abord, la moto ensuite.
Exercice pratique :
Utilisez cette technique pour vous entraîner:
Placez quelques cubes de bois sur le sol, levez une roue comme expliqué
ci dessus et placez la
alternativement des deux cotés du cube. Ne vous inquiétez pas
si vous trouvez plus facile de
déplacer dans un sens plutôt que dans l'autre, avec de l'entraînement
vous serez capable de
déplacer à droite ou à gauche avec autant de facilité.
Quand vous avez acquis la pratique de base, essayez de déplacer la roue
avant sur un obstacle
puis à coté puis dessus...
Pour les experts, le virage sur la roue avant est un moyen très pratique
d'aligner et de tourner
la moto dans un espace réduit. La technique est généralement
utilisée dans les cas ou l'adhérence
est bonne. Elle est excellente dans le cas de virages en bas de descente de
pente ou d'obstacle,
quand l'angle de la moto permet l'utilisation de l'inertie et du blocage avant
pour lever l'arrière.
Lever l'arrière :
- Sélectionnez une vitesse et avancer
en ligne droite, en maintenant vos bras tendus et votre poids
sur l'avant.
- Appuyez sur le guidon pour comprimer la fourche
- Débrayez et serrez fermement le frein avant. Assurez-vous que la roue
avant est droite pour
éviter une glissade du pneu.
- Pendant que le frein avant est actionné, transférez votre poids
plus en avant et délester les
repose-pieds. La roue arrière doit quitter le sol.
- Quand la roue arrière se lève, déplacez votre poids vers
l'arrière pour contrôler le basculement.
Si la moto semble risquer de se retourner, lâchez le frein avant et déplacez
le poids sur l'arrière.
La mise en oeuvre de cette technique peut intimider le novice, et en conséquence,
la roue arrière ne
décollera pas suffisamment. Si c'est le cas, cela sera sans doute du
à une combinaison de ces trois erreurs :
Vous n'avez pas assez appuyé sur le guidon et basculé votre poids
vers l'avant.
Vous n'avez pas assez délesté les repose-pieds.
Vous n'avez pas freiné assez énergiquement ou votre vitesse était
trop faible.
Tourner l'arrière de la moto :
Une fois que vous avez appris comment lever l'arrière
en utilisant le frein, l'inertie et le déplacement
du poids, vous pouvez commencer à balancer la roue arrière à
gauche ou à droite tant qu'elle est en l'air.
Pour cela, la technique est la même que pour le déplacement vu
ci dessus. Déplacez d'abord votre corps
puis amenez la moto sous vous. L'ampleur du déplacement du corps et la
hauteur de l'élévation de la roue
arrière détermineront la rotation de l'arrière. La moto
pivotera autour de la colonne de direction.
- Lever l'arrière comme ci-dessus
- Quand la roue arrière se lève, positionnez votre corps en balançant
les hanches à droite ou à gauche.
Si nécessaire vous pouvez pousser la moto avec vos jambes pour aider
le mouvement.
- Tourner le guidon dans le même sens que se dirige la roue arrière.
- Quand la roue arrière se repose, vous devez vous trouver dans une position
d'équilibre avec le guidon tourné
dans la direction opposée à celle que vous recherchiez. A ce niveau
vous devez redresser le guidon et
continuer la zone ou exécuter une série de déplacement
de l'avant pour négocier le virage serré.
Exercice pratique :
La manœuvre est plus facile à réaliser
quand l'avant est plus bas que l'arrière ( par exemple à la descente
d'un petit rocher ). Choisissez un petit rocher dans votre aire entraînement.
Assurez-vous que l'adhérence est bonne au pied du rocher.
Franchissez l'obstacle et bloquez le frein avant quand la roue arrière
est au sommet.
Levez l'arrière et balancez la moto jusqu'à ce qu'elle se pose
sur le coté en bas du rocher.
N'oubliez pas de vous entraîner dans les deux directions.
Virages à plat
Cercles et figures en huit.
En faisant patiner l'embrayage et en freinant l'arrière.
Sans toucher l'embrayage.
En stoppant par intermittence.
Les exercices ci dessus dans une pente.
Equilibre
En équilibre avec la roue avant contre
un mur ou un obstacle.
Equilibre simple.
Récupérer l'équilibre en balançant les jambes.
Equilibre avec la roue avant sur un mur ou un obstacle.
Déplacements
Déplacer la roue avant à gauche
et à droite.
Sur le plat.
Dans une pente vers le haut et vers le bas.
Roue avant sur puis a coté d'un obstacle.
Déplacer la roue arrière à gauche et à droite.
Virages sur la roue avant
Roue avant à vitesse réduite en
ligne droite.
Roue avant à vitesse réduite en ligne droite et déplacement
arrière gauche et droite.
Négocier un obstacle, roue avant, et déplacement arrière
gauche et droite.
Zones entraînements
Choisir une zone facile et travailler les bases.
Choisir une zone difficile et essayer de la franchir.
Etudier différentes techniques et les expérimenter.
N'oubliez pas :
Ne pratiquez pas seulement ce que vous réussissez
facilement.
Concentrez-vous sur les techniques qui vous paraissent difficiles.
OK … vous l’avez voulu ! Bonne chance ! ?
Le splatter est habituellement utilisé
quand la technique du zap ne peut être utilisée pour gravir un
rocher
creux ou quand le rocher est simplement trop gros pour le monter en roulant
ou par un zap et qu’une détente
plus importante doit être utilisée.
Parfois c’est la seule manière de franchir un obstacle.
Conseils rapides :
1. après le décollage, vous devez
avoir l’impression de pousser le pneu arrière dans la face du rocher
;
2. déterminez votre point de décollage ;
3. utilisez l’embrayage ;
4. débrayez aussi tôt que vous touchez l’obstacle ;
5. commencez par utiliser vos jambes pour comprimer la suspension ;
6. tirez le guidon vers le haut ;
7. n’ayez pas peur des gaz, utilisez préférentiellement
l’embrayage pour en contrôler l’effet ;
8. utilisez la 2ème ou la 3ème vitesse ; habituellement, la troisième
est préférable en fonction de l’obstacle.
Détermination de votre point de décollage et/ou de détente :
Comme règle de bonne pratique générale,
votre point de décollage devrait se trouver à une distance
de l’obstacle à peu près égale à sa hauteur.
Ainsi, si l’obstacle que vous voulez franchir fait 1,20 m de haut,
le point de décollage devrait se trouver à 1,20 m de celui-ci.
Ceci vous donnera, ainsi qu’à la machine, le temps nécessaire
pour prendre l’altitude dont vous avez besoin
pour atterrir au sommet.
Comme vous approchez l’obstacle, gardez
les gaz constants, mais veillez à ne pas aller trop vite.
Toute la vitesse devrait être acquise à partir du point de décollage.
Juste quand vous atteignez le point de
décollage, débrayez, pliez les jambes pour laisser le corps tomber
‘dans’ la moto (à ce stade, vos fesses sont
sur la selle), votre tête et votre corps commencent à monter, augmentez
le régime et embrayez juste au
moment où vos jambes se détendent vers l’avant.
Tout est dans le timing. Ceci se passe en une fraction de seconde. Si vos mouvements
sont trop lents,
vous merdez ; si vous êtes trop rapide (fort improbable, mais …),
vous merdez à nouveau ou vous passerez
par dessus l’obstacle pour atterrir sur le dos (je ne recommande pas cette
option !).
Un point clef est de ne pas oublier d’utiliser
l’embrayage. En débrayant au moment précis, vous donnez
au corps le temps de charger la suspension et de sauter en avant ; de plus,
cela permet à la suspension
de s’enfoncer. Si vous ne débrayez pas, la suspension ne peut s’enfoncer
librement car la puissance passe
et la chaîne est tendue.
Vous devez également réaliser que
toute la puissance de votre suspension vient de l’élément
inférieur
en caoutchouc. Vous aurez peut-être remarqué que les suspensions
arrière des motos récentes
sont relativement souples. Cela permet une compression rapide jusqu’à
l’élément en caoutchouc.
C’est pourquoi il est important de charger la suspension en débrayant
et en laissant tomber le poids du corps.
A nouveau, comme vous approchez l’obstacle,
vous devriez avoir l’impression de vous enfoncer dans un trou
et, quand vous en sortez, vous devez sauter en avant et pousser le pneu arrière
dans l’obstacle.
Le pneu arrière doit atterrir au ¾ de la hauteur.
La clef du positionnement du corps après
que vous avez décollé est de se concentrer sur le fait de pousser
la roue
arrière dans l’obstacle. Vous devez attaquer et sentir que vous
frappez là où vous visez. Votre corps doit être
légèrement en arrière sur la moto, juste assez, de manière
à ce que vous puissiez absorber l’impact avec vos genoux.
Une fois que vous touchez l’obstacle avec
votre pneu arrière, vous devez immédiatement débrayer,
ce qui permet à votre suspension d’absorber l’impact autant
que votre corps. Ceci va également ramener
l’avant vers le bas.
Cette technique peut être utilisée sous tellement de variations … c’est la base pour plusieurs techniques avancées.
Le meilleur endroit que j’ai trouvé
pour apprendre cette technique est un rondin.
Nous avons mis en place une zone de 2 sur 4 pour notre détente et nous
avons poursuivi nos essais de splatter
sur le bout du rondin. L’arrière du rondin, à cette époque,
semblait atteindre 1,50 m, mais il ne faisait
en réalité que 90 cm.
Je continue de penser qu’il s’agit d’une excellente façon
d’apprendre le splatter, parce que cela pardonne
beaucoup plus, tant pour la moto que pour le corps, si vous vous plantez !
Il est aussi plus facile de s’entraîner quand le haut de l’obstacle
est de niveau, autrement, vous devrez garder
l’avant en l’air … et c’est une autre leçon.
Bonne chance !
La technique du double blip est utilisée pour des obstacles dont la hauteur
est inférieure à l’empattement
de la moto et souvent légèrement inclinés.
Dans la technique du double blip, le pilote approche
l’obstacle à une vitesse lente ou modérée et donne
un coup de gaz pour lever la roue avant.
Le pilote plie ses genoux pour permettre à
la moto de monter vers lui alors qu’il reste centré. Si cela est
fait
correctement, la roue avant frappe magnifiquement l’obstacle et sa trajectoire
est modifiée pour adopter un
mouvement parallèle à la surface de l’obstacle.
A ce stade, les gaz sont réduits pour
permettre la détente de la suspension arrière. La suspension arrière
devrait être totalement détendue quand la roue arrière atteint
la base de l’obstacle.
Juste avant que la roue arrière ne touche
l’obstacle, un nouveau coup de gaz est donné pour amener la roue
arrière dans l’obstacle.
Comme ceci se produit, le pilote détends
ses jambes pour faciliter l’entrée en contact de la roue arrière
avec
l’obstacle et pour amener son poids au dessus de la roue avant.
Les gaz sont coupés pour permettre à
la roue arrière de grimper sur la face de l’obstacle pendant qu’au
même moment, la suspension arrière commence à se détendre.
Le pilote plie à nouveau ses genoux pour permettre à la moto de grimper l’obstacle sous lui.
La détente de la suspension arrière
fait pivoter la moto en avant autour de l’axe du bras oscillant et le
frein moteur généré par la décélération
fait pivoter la moto autour de l’axe de roue arrière.
La raison pour laquelle il y a une limite à
la taille des obstacles pour cette technique est que la roue avant
ne peut être en contact prononcé avec l’obstacle quand la
suspension arrière se détend pour la seconde fois,
dans la mesure où les deux roues vous repousseraient en arrière
par rapport à l’obstacle.
L’erreur la plus commune est de ne pas
couper les gaz entre les coups. Ceci fait que la suspension arrière
reste chargée ce qui empêche la moto de changer efficacement la
direction des forces de l’horizontale vers la verticale.
Si l’exécution du mouvement est
correcte, l’arrière de a moto ne heurte pas la base de l’obstacle
avec
plus de force que ce qui est nécessaire pour assurer la motricité
pour monter.